L’Escalier, lieu d’art, vous propose une programmation culturelle pendant la saison d’ouverture du jardin.

Les Estivales de l’Escalier

boite aquarelles Sylvie Lander

Pendant la saison d’ouverture du Jardin Remarquable, de début mai à fin septembre, les expositions d’artistes et d’artisans d’art se succèdent dans la Galerie au rythme d’un accrochage par mois.

La sélection des artistes se fait sur des rencontres « coup de coeur ».

La Galerie d’art est ouverte aux mêmes horaires que le jardin, du jeudi au dimanche de 14 h à 18 h de début mai à fin septembre. Entrée au jardin payante : TP : 5€ – TR : 3 €.

Programmation des Estivales 2023 : 5 expositions vont se succéder de juin à septembre

En juin : Kami Helder – Musique, photographies et Haïku

“En réponse à un monde chargé de stimuli et qui va à toute vitesse, créer des pôles de régénération et de bien-être me paraît primordial. C’est en se retrouvant que l’on peut se régénérer et prendre les bonnes décisions”.

Ces mots de l’artiste entrent en convergence avec les intentions de la créatrice du jardin.

« En cette période troublée, le jardin, préservé des tumultes du monde extérieur, prend tout son sens. Il nous invite à nous connecter à la nature, à nous mêmes, à nous ressourcer. Contempler est une respiration de l’âme dont nous avons besoin pour traverser les temps actuels. »

S’arrêter pour se reconnecter à son monde intérieur. Observer pour se reconnecter au monde extérieur.

Les photographies épurées de Kami cherchent à capter l’énergie initiale, origine de toute vie. Elles créent le lien entre le visible et l’invisible. 

En écho à ses oeuvres , Kami associe des textes très courts, tels des haikus. Composés par Pascal Papillon, qui puise son inspiration à la même source, ces textes, délicatement peints sur des pierres par Anne Bevilacqua, tracent un chemin dans l’oeuvre, tels des pas japonais.

Petit clin d’oeil : kami, en japonais veut dire « esprit ». Esprit du lieu, esprits de la nature, elfes, élémentaux, le jardin en regorge.

Kami a un autre sens en japonais. Le mot désigne le papier. Or la maîtresse de maison éprouve un réel engouement pour le papier qui est son matériau premier dans ses créations artistiques.

Et cela fait le lien avec les expositions suivantes, celles de Sandrine Beaudun, artiste papier et de Dominique Lutringer, qui vit au Japon, et qui est forcément lui aussi concerné par ce matériau.

En juillet deux artistes qui nous viennent de loin

Sandrine Beaudun – Artiste papier

Les oeuvres de Sandrine sont d’une rare délicatesse. Elle vit dans un magnifique atelier au milieu d’un jardin tout aussi magnifique en Bourgogne. Nous ne pouvions que nous entendre. La rencontre a été vibrante.

Formée à la technique de fabrication traditionnelle japonaise, Sandrine réalise des feuilles de papier à partir de fibres végétales. Chaque fibre possède son caractère et ses propres qualités. C’est une matière subtile qui nécessite plusieurs phases de transformations pour devenir papier.

La feuille est un lieu d’expériences et de rencontres avec le vivant dans ce qu’il a de plus créatif, elle n’est plus alors un simple support de travail mais devient l’ œuvre elle même. Chaque pièce est unique.

Sandrine Beaudun – + 3 3  ( 0 ) 6  8 6  0 1  6 7  7 1 – sandrinebeaudun94@gmail.com – sandrinebeaudun.com

Dominique Lutringer – Peintre

Du papier, encore du papier. Papier du Japon. Dominique vit et travaille dans l’archipel.

La riche texture du papier devient le support où fusionnent esthétique japonaise et minimalisme dans une palette restreinte.

« La grille du minimalisme des années 1970 se superpose à des formes irrégulières, mais dans l’oeuvre de Dominique Lutringer, elle se colle rigoureusement au cadre rectangulaire du support, papier ou toile. Elle évoque les “sudare” (stores en bambou) zone intermédiaire entre extérieur et intérieur dans l’architecture japonaise. Les lignes qui la composent sont tracées à main levée, de manière répétitive, et laisse percevoir le ciel, les reflets du soleil à travers les arbres, et les ombres au-delà. La beauté de l’éphémère, de la lumière, le calme de l’espace pictural permet au spectateur de faire l’expérience du temps où la conscience va et vient entre l’ordinaire et l’extraordinaire ».

En août : Marie-Odile Biry-Fétique – Peintures

Il y a 23 ans, Marie-Odile présentait son exposition « Fruits défendus » sur nos cimaises. Nul doute que ce retour à L’Escalier saura nous surprendre.

En septembre : un collectif crée l’événement autour de « Mélusine au jardin » –

Exposition, récit conté, musique à roulettes/aquarelles au jardin,  autour de la légende de Mélusine

Béatrice Bonhomme, Monike Czarnecki, Catherine et Sylvain Piron Paira, Catherine Zugmeyer s’annoncent avec du chant, des contes, de la musique, des peintures, des objets, tout un foisonnement créatif en lien avec le jardin.

La boutique de céramiques

Que des bols

La boutique présente une exposition-vente de bols, rien que des bols…
Ce contenant, archétype de l’utile, est ouvert sur d’infinies possibilités de formes, de matières, de courbures, de textures.

La Boutique de l’Escalier, avec l’état d’esprit propre au Japon, qui voit l’objet usuel comme une oeuvre d’art, joue le rôle d’interface entre la main des céramistes qui ont façonné l’objet et les mains de ceux qui vont l’utiliser.

Bols de Justyna
Bols de Justyna

Présentation de bols de différents céramistes
céramiques
Collection de céramiques de Dominique Stutz

céramiques
Chawan de Véronique Bader

Artistes présentés

Véronique BADER, Anne BULLIOT, Catherine COLOMBA, Michel DEJEAN, Virginie GALLEZOTSylvie GORDE, Véronique HEINTZ, Justyna JEDRZEJEWSKA, Pascale KLINGELSCHNITT, Claude KRIPS, Barbara LEBOEUFCéline MARTIN, Patricia MARTINO, Guillaume PARISON, Patricia PETERSCHMITTAnne-Chantal PITTELOUDYun-Jung SONG, Dominique STUTZNathalie WETZELFabienne WITHOFS.

La boutique est ouverte aux mêmes horaires que le jardin, du vendredi au dimanche de 14 h à 18 h de début juin à fin septembre de 14 h à 17 h.