Plusieurs vagues de floraisons se succèdent au jardin.
Les premières arrivent fin mars début avril. Ce sont les jonquilles.
Elles sont suivies de près par les tulipes.
Presque en même temps le magnolia et le cerisier explosent au verger.
Au mois de mai ce sont les rhododendrons et les azalées japonaises qui font éclater leurs couleurs dans le jardin d’ombre avec quelques iris bleus plus éphémères.
C’est aussi la percée des digitales et des ancolies dans une bordure du potager.
L’ail ornemental a remplacé les tulipes dans la plate bande des fleurs vivaces.
Dans le potager, c’est un engrais vert, le trèfle incarnat, qui joue les stars, associé à la bourrache qui a germé spontanément. Un oignon de l’année précédente, resté en terre, dresse sa fleur blanche. Ses graines seront récoltées et ressemées.
La floraison des agrumes débute dès que les pots sont sortis fin avril. Elle est discrète mais tellement odorante, presque enivrante. On voit se former les premiers citrons en même temps que les nouvelles feuilles qui viennent regarnir les branches.
Toutes ces transformations ont lieu hors de la saison d’ouverture au public. Outre leur attrait, elles témoignent, par leur succession rapide, de cet élan vital irrépressible après le sommeil profond de l’hiver.
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